TP : Les échanges d'eau cellulaires- osmose et croissance végétale

 

 

La croissance des cellules végétales nécessite entre autres un étirement de la paroi squelettique : quelles sont les forces qui permettent cet étirement ?

 

 

Observation de cellules d'épiderme d'oignon violet monté dans de l'eau du robinet X400

(préparation et mise au point réalisée par des élèves de 1èreS)

La vacuole teintée et le cytoplasme (peu visible car plaqué contre la paroi) occupent tout l'espace délimité par la paroi squelettique: la cellule est dans un état turgescent.

 

 

 

 

 

Observation de cellules d'épiderme d'oignon violet monté dans de l'eau salée X400

(préparation et mise au point réalisée par des élèves de 1èreS)

La vacuole teintée et le cytoplasme (visible ici sous forme de deux "bras" accrochés à la paroi) se sont rétractés à l'intérieur de l'espace délimité par la paroi : la cellule est dans un état plasmolysé

 

Ces observations nous amènent à penser que dans le premier cas les cellules sont "gonflées" par une entrée massive d'eau provenant du milieu extérieur (eau du robinet). Dans le cas des cellules plasmolysées, leur aspect s'explique par une sortie d'eau de la cellule vers le milieu extérieur (eau salée).

Ces échanges d'eau sont régis par une loi physique appelée osmose : l'eau se déplace toujours du milieu le moins concentré (milieu hypotonique) vers le milieu le plus concentré (milieu hypertonique)

Dans la nature, les cellules végétales sont en principe au contact d'un milieu aqueux hypotonique par rapport à leur cytoplasme et donc naturellement, par osmose, les cellules sont dans un état turgescent. Cette pression de turgescence crée des tensions sur la paroi squelettique. En présence d'auxine, la paroi est rendue plus plastique et les tensions qui s'exercent de l'intérieur vers l'extérieur de la cellule vont permettre un allongement de cette paroi et donc de la cellule.

(le survol des images avec le pointeur de la souris permet de voir la schématisation des échanges d'eau))